

Un monde de douleur et de peine / alors même que les cerisiers / sont en fleur. »
Haïkus tirés d’une mini chronique radio. Merci la radio (france inter). Vous me tenez bonne compagnie.
Haïkus tirés d’une mini chronique radio. Merci la radio (france inter). Vous me tenez bonne compagnie.
« -T’as des rêves étranges. »
me dit Sofia que j’ai croisé un jour alors que j’allais acheter du PQ* et qu’elle rentrait en trottinette. ça m’a fait rire !
Et pleins d’autres rêves encore ! Comme être une jeune femme autonome.
*Oui, au final avec toutes ces histoires, il n’y en avait plus à la coop près de chez moi donc j’ai dû aller à une migros plus loin, et j’ai été obligée d’acheter un mega paquet de 16 (car il n’y avait que ça), mais le truc cool c’est que c’est parce qu’il y avait une pénurie de PQ que j’ai dû aller plus loin et que j’ai croisé Sofia <3
** On n’est pas sûre que j’ai fait le meilleur choix de fournisseur mais je ferai mieux la prochaine fois, et puis les produits étaient frais 🙂
J’allais nommer cet article différemment, dire quelque chose du style « Jour 27 – entre joie profonde et grosses angoisses » mais j’étais pas à l’aise de mettre « grosses angoisses » en titre (par contre sous-titre, no souc’)
Il s’est passé tellement de choses depuis mon dernier article. Juste après avoir écrit « Jour 20 – à deux doigts d’être créative« , j’ai été hyper-créative ! Enfin, j’ai réalisé mon chouchou bleu ciel dont je parlais.
Le tuto disait 10 min, j’ai mis deux heures. J’étais contente d’y être arrivée.
Après avoir repris des forces, une semaine après, j’ai ressorti ma copine la machine et j’ai tenté le masque. C’était laborieux, j’ai failli abandonner (quand je me suis rendue compte que j’avais cousu les rubans à l’envers), mais ma force c’est la persévérance donc j’ai à peu près réussi.
Alors là c’est du méga upcycling car le tissu que j’ai utilisé, c’était le tissus qui était sous le « toit » du lit superposé de notre enfance. Au lieu de voir des lattes toutes moches, il y avait un tissu étoilé.
Bref, ensuite, je suis allée vider les poubelles (enfin la p’tite poubelle verte pour être exacte) et faire des courses avec mon masque. Je crois que mon nez est trop long donc c’était pas très confortable mais je sentais aussi que je protégeais les autres et j’ai trouvé ça juste.
Que dire ?
Je pense beaucoup à la Provence.
Je pense à la Lavande, au miel, à l’odeur des pins, au soleil.
Je pense aux accents, aux pavés chauds. Je pense à la montagne Sainte-Victoire, à Paul Cézanne.
Je pense à dessiner, je pense à fabriquer des chouchous bleu ciel.
Mon père m’a apporté la machine à coudre jour, on s’est dit bonjour de loin.
Pour en revenir à la machine, ça faisait un moment que je voulais m’y mettre. Si la création de chouchous se passe sans accident et sans doigts perforés, je me fabrique une jupe bleu ciel.
à deux doigts d’être créative, mais j’ai pas encore passé le cap. En attendant je me rongle les ongles en écoutant la radio. Pas idéal mais c’est comme ça.
Je sais, le jour 6 est déjà passé je respecte rien. Mais ce jour-là, j’avais des choses à partager, notamment un extrait d’un poème d’Arthur Rimbaud composé en 1870 qui s’intitule « Rêvé pour l’hiver »
L’hiver, nous irons dans un petit wagon rose
Avec des coussins bleus.
Nous serons bien. Un nid de baisers fous repose
Dans chaque coin moelleux.
Un wagon rose avec des coussins bleus. C’est mon train, non ?